Episodes

Friday Jun 25, 2010
Chez le kiné
Friday Jun 25, 2010
Friday Jun 25, 2010
Je vous le disais hier, c’est la semaine des rendez-vous chez les spécialistes! Ce matin, c’est la petite Lisa que j’ai emmenée chez le kiné pour une séance de «kiné respiratoire». J’ai appris que cette technique de dégagement des voies respiratoires était surtout pratiquée en France. C’est mon kiné, toujours en action, tenant le bras à une vieille dame pour lui faire monter et descendre un marche-pieds, surveillant du coin de l’œil un de ses petits patients marchant avec des planches au pied et faisant la conversation avec la brochette de mamans assises dans la salle d’attente, qui me l’a dit. - Oui, c’est une spécialité française. Ça vient du monde l’hôpital. Avant on mettait les bébés sous aérosols et le cinquième jour on pratiquait la kiné respiratoire. Puis on s’est aperçu que les bébés qui avaient de la kiné tout de suite guérissaient beaucoup plus vite. C’est comme ça qu’on a commencé à faire des séances pour tous les enfants qui en avaient besoin. En Angleterre, ils pratiquenet le clapping c’est-à-dire qu’ils tappent dans le dos des bébés pour leur dégager les bronches. En Allemagne, ils leur instillent de l’eau salée et ils attendent que ça se passe. - Mon frère qui vit en Allemagne m’a confirmé que la kiné respiratoire ne se pratiquait pas là-bas, ai-je ajouté. Entre temps, le kiné, faisant virevolter sa blouse blanche, avait quitté la vieille femme, partie remettre ses chaussures, et entrepris de mettre des attèles aux pieds d’un bébé. Toute la salle le regardait faire. - Bon, c’est à nous, m’a-t-il dit. Emmenez-la dans la salle à côté et retirez-lui son pull. Quand Lisa a vu le kiné arriver, elle lui a fait de grands sourires. Elle l’a regardé avec incompréhension lorsqu’il lui a lavé le nez et carrément avec haine lorsqu’il a appuyé sur ses bronches. La séance n’a duré qu’une minute ou deux, j’ai vite pris Lisa dans mes bras pour la consoler et, je l’avoue, pour me consoler aussi. Au retour, Lisa a pris son pouce dans la bouche et s’est endormie calmement dans la poussette, cela faisait plusieurs jours qu’elle ne s’était pas sentie aussi bien.

Wednesday Jun 23, 2010
Chez le dentiste
Wednesday Jun 23, 2010
Wednesday Jun 23, 2010
C’est la semaine des rendez-vous chez les spécialistes! Aujourd’hui, j’avais rendez-vous chez le dentiste.... Laurie, notre super baby-sitter, gardait les filles. Je savais que cela n’allait pas être un rendez-vous très agréable. Au dernier contrôle, pendant ma grossesse, le dentiste avait remarqué qu’un composite semblait détérioré. Rien qu’à l’idée du bruit de la roulette, de sentir les vibrations dans les dents, j’avais envie de retourner chez moi et de dire que j’étais malade. Mais, bon, j’y suis quand même allée. Le dentiste est assez jeune et sympa. Il est aussi très professionnel. Il a commencé par faire une radio de la dent qu’il a tout de suite affiché sur l’écran situé au plafond pour que je puisse la voir. - Vous voyez cette zone sombre sur la dent? - Oui. - C’est une carie qui s’est formée sous le composite. Elle est assez importante. Il va vous falloir un inlay. Je vous explique ce que c’est. Le dentiste a alors sorti un moulage de dents et m’a expliqué ce qu’il comptait me faire. - Mais je ne vous ferai pas ça aujourd’hui. Il faut d’abord faire une empreinte de la dent. - J’ai des composites de l’autre côté aussi. Est-ce que la même chose a pu se produire? - Nous allons vérifier. Eh oui, ce n’est pas un, mais deux inlays. Ce sont deux rendez-vous d’une heure et un d’une demie heure à faire d’ici à mon départ en vacances. Je suis ressortie de mon rendez-vous complètement dépitée. Bien sûr, ce sont des soins qui coûtent chers, mais je crois que ce qui me fait le plus mal c’est l’idée des soins... Une heure. Et puis, la douleur lorsque l’anesthésie ne fait plus effet. J’en tremble d’avance.

Wednesday Jun 23, 2010
Chez l'ophtalmo
Wednesday Jun 23, 2010
Wednesday Jun 23, 2010
Cet après-midi, j’ai mis Lisa dans sa poussette et je me suis rendue chez l’ophtalmo pour mon rendez-vous. J’ai pris rendez-vous il y a de celà un mois parce que j’avais mal aux yeux, enfin disons que depuis un certain temps cela me faisait mal de bien voir. Je me demandais si j’allais devoir porter des lunettes. Cela faisait quelques jours, le rendez-vous approchant, que je regardais vaguement les modèles de lunettes dans les vitrines des opticiens. Au cabinet, la secrétaire m’a demandé de m’installer pour «prendre les mesures». Elle m’a indiqué un appareil qui ressemblait à un poste d’observation militaire. J’ai posé mon menton sur un support et j’ai regardé dans les grosses jumelles. Un petit avion jaune se posait sur une piste verte. A l’horizon, le ciel bleu. La machine a fait quelques bips et la secrétaire a dit «Maintenant, vous allez vous installer à côté». Il y avait un second poste d’observation. - L’appareil va vous envoyer un souffle d’air sur l’œil. Cela risque de vous surprendre. - Pshitt! - Maintenant, l’autre œil. - Pshitt! C’était effectivement assez surprenant. La secrétaire m’a ensuite accompagnée en salle d’attente. - Le docteur va venir vous chercher. Le docteur est arrivé et je l’ai suivi dans son cabinet, une pièce très sombre. Il m’a demandé de m’installer dans un fauteuil contre le mur. - Vos résultats sont excellents. Que se passe-t-il? - J’ai souvent mal aux yeux. Je vois bien, mais cela me fait mal de bien voir. - Vous avez accouché il y a combien de temps? - Bientôt six mois. - Je pense qu’il s’agit de fatigue. Est-ce que vous êtes suffisamment éclairée lorsque vous lisez? - Peut-être pas, j’ai mis une lampe moins forte parce que notre fille est dans notre chambre. - Vous allez mettre ces lunettes et regarder la série de lettres qui s’affiche sur le mur. Est-ce que c’est mieux si je mets cette lentille? - Oui. - Celle-ci? - Non. - Bien. Je pourrais vous faire porter des lunettes, mais la correction est vraiment minime. Je pense que cela ne vaut pas la peine. Nous allons maintenant tester la convergence. Regarder la petite boule et suivez-la du regard alors que je la rapproche de votre nez. - C’est pas mal. Mais je vous prescrits de prendre une aiguille à tricoter et de refaire cet exercice dix fois matin et soir. Cela remusclera vos yeux. Voilà, pas de lunettes pour l’instant. L’ophtalmo m’a prédit que je porterai certainement des lunettes quand j’aurai dépassé quarante ans, pour le confort, lorsque mes yeux auront du mal à passer rapidement de la vision de loin à la vision de près. J’ai donc encore quelques années devant moi sans lunettes. Au fait, je n’ai pas d’aiguille à tricoter à la maison!

Friday Jun 18, 2010
Premiers abricots
Friday Jun 18, 2010
Friday Jun 18, 2010
Ce midi, alors que je finissais de changer Lisa, j’ai entendu frapper à la porte. Qui ça pouvait-il bien être? Ce n’était pas ma voisine Marie-Christine car elle frappe toujours tout doucement. Et puis c’était forcément quelqu’un de mon escalier car il faut une clé pour entrer dans l’escalier ou bien sonner à l’interphone.
Lisa dans les bras, je suis allée ouvrir la porte. C’était Madame L., notre voisine du cinquième, vous savez celle dont le mari voyage beaucoup. Elle avait, posé à ses pieds, un cageot rempli d’abricots.
- Bonjour. Je reviens du marché où mon marchand de fruits et légumes, dont je suis une très bonne cliente, m’a offert ce cageot d’abricots. J’ai pensé à vous en offrir. Vous aimez ça?
- C’est très gentil. Oui, nous aimons ça.
- Apportez-moi une assiette, je vais vous la remplir.
Je suis allée chercher une assiette creuse dans la cuisine. Madame L. avec des gestes experts s’est mis à choisir les abricots.
- C’est la variété dite «d’amandier» car ce sont des abricots qui poussent au cœur des amandiers. Ils sont petits et peu colorés, mais vous verrez ils sont délicieux. Vous savez que l’abricot est d’excellente qualité nutritive! C’est excellent pour les enfants.
Elle me tendit mon assiette bien remplie.
- Voilà continua-t-elle. Avec les plus mûres je vais faire de la marmelade. Je les cuits à peine. Je porte les fruits à ébullition avec très peu de sucre et j’éteins. ça cuit comme ça.
- Sur la lancée? (je pensais au mot «inertie»).
- Oui, sur la lancée, c’est exactement ça. Allez, je vous laisse.
- Merci beaucoup.
Quelques minutes plus tard, alors que je venais juste de coucher Lisa, j’entendis à nouveau frapper à la porte. Madame L? Oui, Madame L.
- Tenez, c’est de la compote de fraises faite maison. Vous verrez c’est délicieux avec les yaourts.
Et voilà comment nous avons mangé nos premiers abricots et des yaourts à la compote de fraises. Mme L. avait raison, les filles ont adoré.
Et si pour remercier Madame L., je lui faisais un carrot cake!

Wednesday Jun 16, 2010
Le foot, le foot!
Wednesday Jun 16, 2010
Wednesday Jun 16, 2010
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai du mal à réaliser que c’est la coupe du monde de football. Je constate bien que mon mari regarde des matchs à la télé plus souvent, mais je suis tellement fatiguée le soir que ça me semble lointain. Pourtant hier, alors que je le regardais regarder la télé (j’essaye de m’habituer à le voir porter ses nouvelles lunettes), le visage impassible, concentré, je me suis demandé s’il aimait le football autant que lorsqu’il était petit garçon. Je lui ai posé la question. Il m’a répondu (en me regardant à travers ses verres progressifs) qu’il aimait toujours autant ça, surtout les beaux matchs. La différence, bien sûr, c’est qu’il ne saute pas sur le canapé comme le ferait un gosse de six ans. Heureusement. D’ailleurs, je crois que j’ai beaucoup de chance car mon mari aime le foot et moi je déteste le bruit du foot, le bruit de la foule qui crie, les commentateurs qui suivent l’action en parlant de plus en plus fort et de plus en plus vite alors que le ballon se rapproche de la cage des buts. Goal! donc je disais que j’ai de la chance car mon mari regarde le foot à la télé sans le son!
Mais, j’ai souffert cet après-midi en allant au supermarché. La radio diffusait à fond, mais vraiment à fond, des matchs de foot, pour le plus grand plaisir du patron qui se mettait en place de la marchandise en s’arrêtant toutes les deux boîtes, le bras en suspens, pour écouter l’action. La caissière est sympa. Je lui ai dit :
- J’espère que vous aimez le foot!
- Pas trop.
- Vous n’avez pas trop le choix...
- Non. Je n’en peux plus...

Tuesday Jun 15, 2010
La folie du carrot cake
Tuesday Jun 15, 2010
Tuesday Jun 15, 2010
Ce matin, lorsque j’ai accompagné ma grande fille à l’école, j’ai vu que la maîtresse avait collé une affiche à côté de la porte de la classe. Sur cette affiche la maîtresse invitait les parents d’élève le vendredi 25 juin à un petit-déjeuner pour fêter la fin de l’année scolaire. Les parents qui le souhaitent peuvent apporter des gâteaux ou des boissons. Je me suis immédiatement inscrite dans la colonne gâteau car dès que j’ai lu l’invitation, j’ai eu le réflexe «Gâteau à la carotte». Vous savez que c’est devenu une folie ici! Je crois que j’ai oublié de vous raconter quelque chose. Vous vous souvenez que j’ai préparé mon premier gâteau à la carotte mercredi dernier pour aller prendre le thé chez Isabelle, l’ancienne maîtresse de ma grande fille. Lorsque je lui ai tendu le plat avec le gâteau, elle m’a dit :
- Alors, que nous as-tu préparé de bon?
J’ai décidé de ne pas y aller par quatre chemins.
- Un gâteau aux carottes.
Elle a fait une drôle de tête, je vous assure, puis elle a rigolé.
- Moi aussi! m’a-t-elle dit.
Je n’en revenais pas! Nous avions eu la même idée. Nous avons bien ri quand même et nous nous sommes régalées.
Il me restait un peu de gâteau à la carotte lorsque Natasha est venue chez moi vendredi pour un war-planning autour du sondage et de la traduction des podcasts en anglais. Elle connaissait, bien sûr, le gâteau à la carotte, mais elle a trouvé que la recette était bonne.
Samedi soir, nous étions invités à prendre l’apéritif chez Caroline. Elle avait préparé plein de bonnes choses : des tomates cerises farcies au basilic et à l’ail, du gaspacho, du guacamole, j’avais apporté des gougères. Puis, tout à coup, Caroline a apporté un gâteau à la carotte! Je vous le dis, c’est la folie du carrot cake par ici!

Friday Jun 11, 2010
Chez la pédiatre
Friday Jun 11, 2010
Friday Jun 11, 2010
Cet après-midi, Lisa cinq mois et demi, a eu sa visite mensuelle chez la pédiatre. Nous étions à l’heure au rendez-vous. Pour nous rendre chez le docteur, nous avons emprunté le pont qui passe au dessus de la voie ferrée, celui depuis lequel j’avais enregistré il y a quelques mois le bruit d’une pelle mécanique. Vous vous souvenez? Sur ce qui n’était à l’époque qu’un terrain vague, il y a maintenant un immeuble dont le chantier est bien avancé. Le voir m’a fait réaliser que le temps avait passé. Et je trouve qu’il passe encore plus vite depuis que la chiropraticienne a «réparé» notre bébé et que, tout à coup, en passant de l’enfer au paradis, tout est devenu beaucoup plus facile.
Le docteur a trouvé Lisa très souriante.
- Tu es bien mignonne, tu sais. Puis s’adressant à moi, tout se passe bien?
- Oui, très bien.
- Bon, elle pèse 5,650 kilos. Elle a une bonne croissance. Elle évolue très bien cette petite! A-t-elle bien supporté les vaccins la dernière fois?
- Oui, elle a eu une légère poussée de fièvre, mais c’est passé très vite.
- C’est parfait. Ecoutez, nous nous reverrons fin juillet après vos vacances.
Il était encore trop tôt pour aller chercher Micaela à l’école lorsque nous sommes sorties. Le pont de Levallois n’étant pas très loin, je me suis offert une petite partie de jeu des péniches. Nous avons vu passer une double péniche! Une péniche qui en poussait une autre. Mon téléphone n’avait plus de batterie, je n’ai pas pu les prendre en photo alors pour illustrer ce podcast, je vous offre le sourire de Lisa!

Wednesday Jun 09, 2010
Gâteau aux carottes
Wednesday Jun 09, 2010
Wednesday Jun 09, 2010
Il y a quelques semaines, mon amie Caroline nous avait invitées, les filles et moi, à venir goûter chez elle après l’école. Sur le chemin, car nous rentrions ensemble, elle m’annonce qu’elle a préparé un gâteau aux carottes.
- Un gâteau aux carottes!? me suis-je exclamé.
- Tu n’en as jamais mangé? Tu devrais voir ta tête!
- Euh, non, je n’en ai jamais mangé. J’ai le souvenir de truffes à la carotte que préparait ma tante. Ce n’était pas super bon.
- Je suis étonnée que tu ne connaisses pas. C’est courant en Angleterre.
Alors, j’ai goûté le gâteau aux carottes et j’ai trouvé ça super bon! Je ne me suis pas fait prier quand Caroline m’a proposé d’en prendre une deuxième fois. Ce jour-là, elle m’avait aussi donné une tranche pour mon mari. Le soir-même je lui ai fait goûter le gâteau sans lui dire ce qu’il contenait. Il a trouvé ça très bon et il a fallu que je réagisse vite avant qu’il ne mange la part que Caroline m’avait donné en plus.
- Tu sais ce que c’est comme gâteau? lui ai-je demandé, malicieuse.
- Non... m’a-t-il répondu vaguement inquiet.
- Un gâteaux aux carottes!
Vous auriez dû voir sa tête! J’ai bien ri.
Cela m’a laissé un tel souvenir que je lui ai demandé la recette. J’ai préparé mon premier gâteau aux carottes ce matin car cet après-midi je suis invitée à prendre le thé chez Isabelle, l’ancienne maîtresse de Micaela. Je ne sais pas encore comment je vais lui présenter la chose. Peut-être vais-je dire : c’est un gâteau aux noix et à la cannelle! Mais peut-être connait-elle déjà le gâteau à la carotte!

Tuesday Jun 08, 2010
Dans l'herbe et les étoiles
Tuesday Jun 08, 2010
Tuesday Jun 08, 2010
Ce soir, mes filles et moi sommes rentrées avec Caroline et ses filles. Vous commencez certainement à connaître ce rituel! Il faisait bon et Caroline et moi nous sommes assises devant la résidence pendant que nos filles faisaient la chasse aux moucherons. Il y a une pelouse devant mon bâtiment et la voir m’a rappelé la scène à laquelle nous avions assisté samedi soir. Je l’ai racontée à Caroline.
- Samedi soir, lorsque nous sommes rentrés de chez mon amie qui habite le dixième, nous sommes arrivés juste après un couple de jeunes. Tu connais le fils de ceux qui habitent le deuxième escalier? - Oui, je crois. - C’est un jeune homme d’environ vingt ans. - Oui, je vois qui c’est. - Eh bien, c’était lui avec sa copine. Au lieu de rentrer à la maison directement, ils se sont allongés sur la pelouse comme s’ils allaient regarder les étoiles. - C’est sympa! - Oui, c’est sympa!
Cela m’a plu d’assister à cette scène parce que dans la résidence il y a pas mal de personnes âgées qui veulent imposer leur loi, interdire ceci, interdire cela et que les deux jeunes gens, en regardant les étoiles la nuit, allongés sur la pelouse, faisaient un pied de nez aux vieux râleurs couchés depuis belle lurette. Et puis cela m’a rappelé lorsque mon mari et moi avons voyagé en Italie en 2004. Nous avions été invités par son cousin et des amis à lui à un pique-nique nocturne à la plage la nuit de la San Lorenzo. C’est au cours de cette nuit que passent les étoiles filantes. Nous étions arrivés alors qu’il ne faisait pas encore nuit et nous avons vu la plage se vider de ses occupants du jour et arriver ceux de la nuit : des familles avec des braseros, des amoureux, des bandes de copains. Nous n’avons pas vu d’étoiles filantes, il faisait froid, mais c’était magique quand même. Je me relis et je crois que j’essaye de vous dire quelque chose en écho à ce texte d’Alain de Botton que je viens de lire sur le blog de The School of Life.

Saturday Jun 05, 2010
Un nouveau magasin bio
Saturday Jun 05, 2010
Saturday Jun 05, 2010
Un nouveau magasin bio a ouvert pas trop loin de chez moi. Je l’avais vu en passant en voiture il y a quelques semaines. Vous pensez bien que je suis allée faire un tour dès que j’ai su que c’était ouvert. Un vague sentiment de trahison pour la Biocoop m’a saisi lorsque j’ai pénétré dans le petit supermarché impeccable. Une jeune femme habillée d’un uniforme et d’un tablier aux couleurs de l’enseigne m’a accueillie avec un sourire engageant. Le marketing était au point. J’ai fait un tour dans les rayons, découvrant avec plaisir qu’il y avait énormément de choix et des marques que je ne trouve que sur Internet. Mon panier s’est rempli de quelques produits. C’était drôle parce que le magasin n’avait visiblement ouvert que quelques jours auparavant, mais tout le monde se comportait comme si cela faisait beaucoup plus longtemps. La caissière m’a fait un grand sourire comme si j’étais une vieille cliente et la responsable qui a noté mon nom pour la carte de fidélité (une carte en plastique à présenter à chaque passage en caisse - pas très bio, non?) avait l’air de maîtriser sur le bout des doigts le remplissage des formulaires. J’ai parlé de ma visite à Caroline en rentrant de l’école. - En fait, c’est un supermarché normal, sauf que tout est bio. Enfin, les vendeurs, eux, ne font pas bio comme à la Biocoop. Il n’est visiblement pas question d’avoir les cheveux longs, d’avoir une queue de cheval, un tee-shirt du Tche, des pantalons battle ou un poncho. Finalement, la Biocoop, c’est plus sympa et les vendeurs ont l’air plus heureux sans tablier!