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How do you enhance your language learning once you've outgrown textbooks?
One Thing In A French Day bridges the gap between formatted classroom French and real conversational French as spoken in everyday Paris.
As one of the pioneering voices in podcast-based language learning, this show has provided for nearly two decades what's surprisingly hard to find : French that exists nowhere else. Not textbook French, not simplified YouTube French, not literary French, not radio or TV French - but the French you only hear when you're actually there. Unscripted conversations that aren't simplified for learners, yet remain accessible. Each episode draws from genuine daily life in Paris - family moments with three daughters, cultural discoveries, interviews with French professionals met in person.
Every episode delivers vocabulary, sentence structures, and conjugation patterns within natural contexts. Topics span culture, food, literature, sports, and political life - offering the cultural immersion that textbooks can't provide.
Recent interviews include acclaimed novelist Leïla Slimani, renowned pastry chef Claire Heitzler, deputy Philippe Juvin, and four French students sharing what matters to them at 19. The Montmartre series explored the neighborhood's history, the Sacré-Cœur story, and meetings with local poet-artists.
Ready to follow me?
Experience daily life in Paris with, me, Laetitia and my family through entertaining real-life stories and interviews with locals. Learn French through carefully crafted episodes -- clear French with natural flow that develops your listening comprehension. Transcripts available. (Mondays,) Wednesdays & Fridays.
Typical duration of episodes : from 3 to 10 minutes.
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Friday Jul 09, 2010
Concarneau
Friday Jul 09, 2010
Friday Jul 09, 2010
Mon mari, mes filles et moi sommes arrivés en Bretagne dimanche après-midi. Nous avions décidé d’éviter la foule des départs en vacances en partant le dimanche plutôt que le samedi. Nous avons eu raison car il n’y avait personne sur la route. Le voyage s’est bien passé. Les filles étaient très heureuses de retrouver notre gîte à La Forêt-Fouesnant. Nous avons passé la fin d’après-midi de dimanche à la plage du Cap Coz. Les gens partaient, rouges de soleil, et nous arrivions à l’heure douce du soir. Cet après-midi, nous sommes allés à Concarneau. J’adore cette ville, le temps semble y couler doucement. Et puis c’est un des plus grands port de pêche français. D’énormes navires qui partent pour l’Afrique croisent des chalutiers de différentes tailles. Je trouve cette ville propice au bien-être, à la rêverie et à l’inspiration. Simenon y a consacré deux romans d’ambiance absolument passionnants : Le chien jaune et Les demoiselles de Concarneau. Pendant que mon mari et mes deux grandes filles étaient à la plage, j’ai fait un petit tour de la ville avec Lisa. J’ai longé les plages, le port de plaisance, je suis passée devant La ville close. La ville close est un îlot fortifié au fond de la baie de Concarneau. C’est un endroit qui est très touristique, plein de petites ruelles et de magasins divers (beaucoup de marchands de glace!). Je me suis dirigée vers le port de pêche, j’ai distingué quelques chalutiers. Plus loin, il y a la criée, là où les poissons sont vendus aux enchères tout juste débarqués des navires de pêche. Il y a une remarquable description de la criée dans le roman Marée blanche de Jean Failler, l’auteur de la série des Mary Lester. Chaque enquête de ce capitaine de police féminin se déroule dans un lieu particulier de Bretagne. Au loin, il y a les chantiers navals. Les bateaux sont énormes. Je suis revenue sur mes pas et je suis entrée dans la ville, en direction de l’église. Dans la rue commerçante, rue Dumont d’Urville, je me suis arrêtée devant la vitrine de la petite librairie Le livre phare pour regarder leur sélection de livres. Je suis redescendue vers les quais. C’est sur les quais qu’il y a tous les cafés et les restaurants. Quelque chose était inhabituel à Concarneau. Les terrasses des cafés étaient aux trois quarts vides, malgré le beau temps, malgré les vacances. Il y avait plus de monde au mois de juin l’année dernière. Bizarre. Il va falloir que je mène l’enquête!

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