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Episodes
A small slice of a Frenchwoman’s day -- in France and in French. A fun podcast to improve your French! On Mondays, Wednesdays and Fridays.
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Wednesday Jun 08, 2011
Minuit à Paris
Wednesday Jun 08, 2011
Wednesday Jun 08, 2011
Hier soir, je suis allée au ciné avec Isabelle, voir le dernier film de Woody Allen. J’aime bien Woody Allen. Dans la salle de cinéma, je suis tombée sur mon amie Sylvie et son mari Guillaume. — Ah, Laetitia, j’étais sûre que j’allais te voir! Je l’ai dit à Guillaume. Nous avons pu échanger rapidement quelques nouvelles avant que les lumières ne s’éteignent. Nous avons eu droit à quelques bandes-annonces et le film a commencé. Le film a commencé par ce long clip sur Paris avec la musique de Sidney Bechet. Cela m’a bien plu, cette visite de notre capitale, cela fait du bien de la voir ainsi, telle que nous l’oublions souvent. Et puis, j’étais heureuse d’associer aux images des souvenirs. Par exemple, un souvenir tout récent, on voit une image du Cour du commerce Saint-André, ce passage près d’Odéon où je suis allée boire avec Natasha un superbe chocolat chaud chez Un dimanche à Paris. Un dimanche à Paris est un concept store « tout chocolat ». Ce clip était une belle introduction à la suite du film, nous étions « dans l’humeur » du réalisateur, prêts pour la suite. Le film m’a beaucoup plu, même si je l’ai trouvé parfois un peu longuet. Et je ne sais pas qui est cette actrice, celle qui joue le rôle du guide dans le musée Rodin, mais je l’ai trouvée piètre comédienne. Encore une inconnue. Les rencontres dans le passé avec les grands auteurs du Paris des années folles m’ont franchement amusée et j’ai beaucoup ri. Et en même temps, quelle chance! On y croît. C’est vrai que Paris fait rêver.

Tuesday Jun 07, 2011
Affaires perdues
Tuesday Jun 07, 2011
Tuesday Jun 07, 2011
Ce matin, pour la deuxième fois consécutive, je suis allée m’adresser à la gardienne de l’école pour des affaires perdues. Vendredi, j’avais perdu le blouson de Micaela, pourtant rangé dans le sac La vie est belle. Samedi matin, mon mari, les enfants et moi avons refait tous les itinéraires de la veille pour tenter de le retrouver : de la maison jusque chez la pédiatre, de chez la pédiatre jusqu’à l’école, de l’école jusqu’à la maison. Pas de trace du blouson. Un détail me chiffonnait, il me semblait impossible que le blouson soit sorti du sac et que j’aie roulé dessus sans m’en rendre compte. Et puis, j’ai vu Felicia faire un geste, sortir quelque chose d’un sac en le lançant par terre. Et là, j’ai compris comment le blouson était sorti du sac. Et je savais maintenant où cela avait eu lieu : à l’école, alors que je disais au revoir à Isabelle et que Felicia, impatiente de boire, avait jeté le blouson et prit sa gourde. Et c’est bien dans le bac des vêtements perdus que je l’ai retrouvé hier matin, avec soulagement. Je l’aime bien ce petit blouson à rayures.
Puis, c’est justement la gourde de Felicia que nous avons perdu hier. Je me suis de nouveau adressée à la gardienne.
— Une gourde? Je vais vous accompagner dans le bureau des animateurs. Si elle se trouve quelque part, ce sera là.
Effectivement, la gourde était bien là.
Depuis trois ans que je me rends à la maternelle, c’était la première fois que je perdais quelque chose. Avec la gourde, nous en étions à trois objets perdus en quelques jours. En effet, ce week-end Micaela avait aussi perdu ses lunettes de soleil chez Monoprix. Nous les avons aussi retrouvées. Vous savez, on dit « jamais deux sans trois », donc j’espère que la série des objets perdus est terminée.

Thursday Jun 02, 2011
La tête dans les olives
Thursday Jun 02, 2011
Thursday Jun 02, 2011
Samedi dernier, quand Trevor a demandé « half a kilo » d’olives en précisant que ça leur fera la semaine. Je me suis dit que pour les filles, mon mari et moi, ça ferait beaucoup trop. J’ai donc demandé une louche et demie, soit environ 300 grammes. Quelle erreur ! Et maintenant, quand aurai-je l’opportunité de me rendre à nouveau rue Sainte-Marthe dans le dixième ? Si loin de la gare Saint-Lazare, trop loin pour mon emploi du temps de Cendrillon. Les olives, nous les avons terminées hier soir, ainsi que les anchois. Heureusement, nous avons gardé le meilleur pour la fin, une bouteille d’huile d’olive qui porte le nom de sa productrice, Felicia. Vous ne comprenez rien à ce que je raconte ? Moi-même, je n’ai rien compris à l’expérience que j’ai vécu samedi dernier et dont je ne suis toujours pas remise. Trevor voulait absolument faire connaître à sa femme, Natasha, et à moi-même pour l’occasion ce petit magasin qu’il venait de découvrir « La tête dans les olives » où un jeune homme franco-sicilien passionné d’huile d’olive presse lui-même, producteur par producteur, terroir par terroir, des olives siciliennes. Son collègue nous a fait déguster 6 huiles d’olive différentes dans la petite boutique, en nous parlant de chaque producteur, des expositions de chaque oliveraie. C’est exactement comme ça que j’aime déguster un produit, avec son histoire pour guide. Il y avait des huiles d’olive fruitées, d’autres plus ardentes comme poivrées et il y avait l’huile d’olive qui porte le prénom de ma fille. Nous avons aussi goûté différentes olives prélevées de leur seau avec une louche en bois, des câpres au sel, des anchois déposés sur un bout d’orange sicilienne et recouvert d’une lanière d’échalottes, nous avons dégusté une languette de pécorino semi-affiné (quel fromage !), croqué quelques grains de baies roses, respiré un bouquet d’origan sauvage...
Vous connaissez la Sicile ? Nous a demandé notre hôte.
— Seulement grâce à Montalbano...., ai-je répondu.

Wednesday Jun 01, 2011
Un mercredi sans enfants
Wednesday Jun 01, 2011
Wednesday Jun 01, 2011
Demain, jeudi, c’est férié, c’est l’Ascension et l’école fait le pont. Mais pour rattraper le vendredi perdu, les écoles de notre ville sont ouvertes exceptionnellement aujourd’hui. Nous sommes donc mercredi et mes deux grandes filles sont à l’école. Ce matin, je suis allée avec Lisa faire nos traditionnelles courses du mercredi à la Biocoop. Et cet après-midi, j’ai fait un peu de rangement sur mon bureau. Oui, je sais, je passe mon temps à vous raconter que je range mon bureau. Non, ce n’est pas une névrose, mais tout le monde pose tout sur mon bureau. Mon mari : j’ai trouvé un ticket de caisse qui est peut-être à toi. Je le pose sur ton bureau. Micaela : Maman, j’ai fait un beau dessin pour toi et je ne veux pas que Felicia y touche. Je le pose sur ton bureau. Felicia : Maman, j’ai trouvé un élastique par terre. Je le pose où ? Sur ton bureau ? Moi-même : Ah, non Lisa, tu n’as pas le droit de jouer avec les feutres ! Et où est le bouchon de ce feutre ? Bon, je le pose sur mon bureau. Encore mon mari : Laetitia, il y a du courrier pour toi. Je le pose sur ton bureau ? Oui, s’il te plaît. Micaela : Oh là là, Maman, je pose le journal du mariage de Kate et William sur ton bureau. J’ai peur que Lisa le déchire. Vous imaginez l’état de mon bureau à ce rythme-là ? En quelques jours, je ne peux plus atteindre le clavier de mon ordinateur. Ce n’est pas très grave, j’ai aussi un ordinateur portable. Je peux aussi travailler assise sur le canapé quand celui-ci n’est pas recouvert de poupées, livres, sacs en tissu, etc. Vivement que chacun ait son bureau dans cette maison.