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Experience daily life in Paris with Laetitia and her family through entertaining real-life stories and interviews with locals. Learn French through carefully crafted episodes -- clear French with natural flow that develops your listening comprehension. Transcripts available. Mondays, Wednesdays & Fridays.
Episodes

Friday May 06, 2011
Pur brebis
Friday May 06, 2011
Friday May 06, 2011
Un nouveau fromage est entré dans notre vie ! Et au rythme où nous le mangeons, il va bientôt en sortir. Je vous raconte tout depuis le début. Caroline et sa famille sont allées en vacances dans la région de Biarritz pendant les vacances de Pâques. Ils nous ont rapporté une tomette pure brebis du Pays Basque. La tomette est une petite tome d’environ 700 grammes. La tome est un fromage à pâte pressée non cuite. Je vous ai déjà parlé, il y a quelques années d’une délicieuse tome de chèvre du Périgord que j’achetais chez mon fromager qui est parti à la retraite.
La croûte de la tomette est jaune, striée de blanc et assez dure.
La pâte est d’une jolie couleur crème et son goût est aussi doux que sa couleur. Lorsqu’on en découpe une tranche, on voit que la couleur varie entre le centre et la partie proche de la croûte. Elle est légèrement grise près de la croûte. Caroline nous a dit qu’elle aimait bien manger ce fromage, un de ses préférés, avec de la confiture de griottes. Nous ne l’avons pas testé ainsi. Mais une chose est sûre, il plaît beaucoup à nos trois filles. Nous avons tenté des ruses pour l’économiser.
— Les filles, nous avons acheté du Comté ! C’est le fromage que tu aimes bien Felicia.
— Non, moi je veux le fromage de Caroline. C’est celui-là que j’aime bien.
— Oh, Maman, je peux en avoir une lichette moi aussi, même si j’ai déjà mangé un yaourt ? demande ensuite Micaela.
— Bon, d’accord.
Nous sortons la tomette du frigo et là, c’est Lisa qui s’agite.
— Taaaaaaaaah !
— Du calme, il y en aura pour tout le monde.
— Tu ne sors pas le Comté ? demande alors mon mari.
— Non, moi aussi je vais prendre de la tome.

Thursday May 05, 2011
L'arbre magique
Thursday May 05, 2011
Thursday May 05, 2011
Hier soir, la demi-heure de nage non-stop commençait à se faire sentir au dernier moment critique de la journée, le dîner en famille. C’est un moment qui demande de la concentration. C’est quand mon mari et moi avons servi tout le monde que les choses se gâtent. Subitement, Felicia a « trop soif ». Puis Micaela nous dit « moi, aussi je mours de soif » (je meurs de soif). En général, c’est alors que Lisa entre en scène en pointant du doigt une de nos assiettes et s’énervant qu’on ne réagisse pas dans l’instant.
— Que veux-tu, ma chérie ?
— Ta, ta, ta ! Taaaaaah !
— Ah, tu veux goûter les lentilles ?
— Naaaaaaah !
— Non, ce n’était pas ça. Tu vois ce qu’elle veut toi ? Je pose la question à mon mari.
— Non.
— Mais elle veut boire, nous dit Micaela.
— Ah, mais oui, bien sûr !
Hier soir, ça se passait donc à peu près comme ça. Mais, avec la fatigue, il me semblait que tout le monde parlait en même temps, que Lisa criait plus fort et tout à coup je n’avais qu’une seule envie, retrouver mon lit. Puis j’ai eu un délire de maman.
— Les filles, vous voyez, le châtaigner ? En fait, c’est un arbre magique.
Les deux grandes m’ont regardée avec un intérêt soudain.
— Eh oui ! Tenez, je vais lui demander quelque chose. Arbre magique, je te demande de faire dormir les filles demain matin jusqu’à huit heures et demie ! Je suis fatiguée et j’aimerais dormir plus longtemps que d’habitude. Par l’arbre magique, que mon vœu soit exaucé !
— Ça va marcher, tu crois ? a demandé Micaela.
— Bien sûr que ça va marcher, a répondu, enthousiaste, mon mari.
Nous sommes mercredi soir et je vous livre le résultat de mon expérience. Si on considère que 8 h 25 est une réussite alors cet arbre est vraiment magique !

Tuesday May 03, 2011
A la piscine
Tuesday May 03, 2011
Tuesday May 03, 2011
Ce matin, je suis allée à la piscine. J’y suis allée au moins une fois par semaine depuis la fois où je vous en ai parlé, la fois où j’y suis allée avec Géraldine. Oui, j’y suis aussi allée à Trégastel. Il y a là-bas, à deux pas de la plage, une piscine d’eau de mer. Enfin, un centre aquatique. On peut nager dans le grand bassin, se faire masser par des jets, se laisser barboter dans des remous ou lutter contre la houle dans un couloir à contre-courant. La piscine où je vais ici est différente, c’est un bassin olympique (50 mètres) fréquenté par des nageurs très sérieux qui nagent le crawl, la brasse coulée, le dos crawlé, des nageurs qui ont parfois les mains équipées de planches et les pieds de palmes pour aller plus vite. Je nage simplement la brasse. Ce matin, c’est après m’être mise en maillot de bain, alors que j’allais sortir de la cabine, que j’ai réalisé que j’avais laissé ma serviette à la maison. — Zut ! Sur le moment, j’étais en colère contre moi-même (Aaaaaah, j’aurais dû mieux vérifier mon sac avant de partir), puis je me suis résignée à la situation. Cela aurait vraiment été dommage de repartir. Que pouvais-je faire ? M’essuyer avec des mouchoirs en papier ? Oui, pourquoi pas. J’en avais justement un paquet plein. J’ai nagé comme jamais. Je me sentais portée par le ridicule de la situation et j’étais entraînée par un nageur de brasse papillon devant moi. Une demi-heure non-stop, non-stop ! Vous vous rendez-compte ! moi qui la première fois devais reprendre mon souffle de longues minutes après chaque longueur ! Je suis contente.