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A small slice of a Frenchwoman’s day -- in France and in French. A fun podcast to improve your French! On Mondays, Wednesdays and Fridays.
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Thursday Jun 03, 2010
Pollution sonore
Thursday Jun 03, 2010
Thursday Jun 03, 2010
Cet après-midi, en rentrant chez moi avec les filles, j’ai croisé une voisine de notre escalier. C’est une jeune femme sympathique, célibataire, qui habite au dernier étage. Nous n’avons pas les mêmes horaires alors nous nous croisons peu souvent. Elle était contente de voir les filles et avant de rentrer à la maison, nous avons discuté cinq minutes (euh, vingt minutes!). Un de nos grands sujets de discussion est de quitter l’immeuble. C’est un immeuble qui date du début des années soixante et qui est très mal insonorisé. Nous souffrons tous des fêtes à répétition de nos voisins du troisième. Nous avons évoqué les projets d’immeubles neufs dans le quartier. - Vous avez vu le projet en face du stade? - En face du stade? - Oui, là où il y avait une P.M.I. qui a fermé. - Ah, oui, je vois où. - J’ai regardé sur Internet, il y a les plans des appartements. Il y a un quatre pièces de plus de quatre-vingt-huit mètres carrés, mais les trois chambres sont minuscules. Il y en a une de huit mètres carrés, une autre de neuf et la dernière fait onze mètres carrés. - C’est trop petit. - Oui, c’est la mode d’avoir un salon immense et des chambres riquiquis. Et, bien sûr, c’est très cher. - Moi, je me suis renseignée sur les appartements qu’ils vont construire à la place du restaurant de couscous. Les prix sont abordables. - Oui, mais l’immeuble donnera sur la voie ferrée. - Oh, avec le triple vitrage, je crois qu’on n’entend rien. - C’est dommage, qu’on ne puisse pas rester ici. - Oui, ce qu’il faudrait, c’est démolir notre immeuble et en reconstruire un à côté. - Ce serait bien! J’en ai vraiment assez du bruit. Bon, je crois qu’il ne nous reste plus qu’à trouver un terrain et à faire construire notre propre immeuble! - On rêve! - Oui, on rêve!

Tuesday Jun 01, 2010
Livraison chez le boucher
Tuesday Jun 01, 2010
Tuesday Jun 01, 2010
Ce matin, juste après avoir accompagné mes deux grandes filles respectivement à l’école et à la garderie, je suis allée faire quelques courses. Le boucher ouvre de très bonne heure, c’est pratique car, en général, il n’est pas encore neuf heures lorsque j’arrive pour faire mes courses. Ce matin, le boucher était sur le trottoir, devant sa boutique, regardant anxieusement la rue. C’est son second qui m’a servie. -
Le second était aussi distrait par ce qui se passait dans la rue.
- Il se passe quelque chose? ai-je demandé car je n’avais rien remarqué d’anormal.
- Nous attendons le camion de livraison. Ça fait trois fois qu’il passe et il n’arrive pas à se garer. Il y a une voiture qui le gêne.
- C’est un camion qui vient de Rungis?
- Oui, c’est ça.
J’étais d’humeur “commissaire Maigret”, je lui ai posé quelques questions.
- Il vous livre vous ou bien il fait d’autres boucheries du quartier?
- Il fait d’autres boucheries.
- Mais vous achetez tous la viande chez le même grossiste?
- Non, pas du tout. En fait, le patron choisit sa viande et ensuite les tournées sont organisées.
- Donc, dans le camion, il y a de la viande de différents fournisseurs pour des boucheries différentes.
- Oui, c’est ça.
- Ah, je comprends.
Alors que je sortais de la boutique, le camion tentait une dernière fois de rentrer «au chausse-pied» dans la place. A cette heure, dans cette rue très fréquentée et à une seule voie, les klaxons se sont vite fait entendre. Quelques personnes s’étaient arrêtées de marcher pour regarder la manœuvre. Je ne sais pas si l’opération a réussi. Lisa était impatiente de rentrer et me l’a fait savoir....